Et si ce n’étais pas juste de la chance.
As-tu déjà eu l’impression que tes réussites étaient dues à un coup de chance?
Je te pose la question, parce que c’est quelque chose que je vois souvent chez les adultes TDAH… et que je vis moi-même. On réussit quelque chose, mais au lieu de s’en réjouir, on se dit que c’était un coup de bol. Que ce n’était pas vraiment "nous". Qu’on ne serait probablement pas capables de le refaire.
Et pourtant...
Ce n’est pas vrai que tu n’as rien fait
Aujourd’hui, j’ai envie de te parler de cette mauvaise habitude : celle de dévaloriser nos propres réussites. De ne pas les reconnaître. De les balayer du revers de la main, comme si elles ne comptaient pas parce qu’elles ne sont pas "parfaites", pas "optimales", pas "normées".
Je le vis moi-même. J’ai tendance à oublier ou minimiser tout ce que j’ai accompli : mes études, mes entreprises, ce podcast (!). J’ai étudié au cégep, à l’université. Mais comme je ne l’ai pas fait en ligne droite, j’ai souvent tendance à croire que ça ne vaut rien. Que j’ai "trop pris mon temps". Que je ne l’ai pas fait comme il fallait.
Mais pourtant, je l’ai fait.
Et c’est pareil pour mon parcours professionnel. J’ai lancé une entreprise de coaching après un chemin atypique — bac en kin, commerce de détail, arrêts de travail, diagnostic TDAH, formation aux États-Unis… Rien de “conventionnel”, mais tout ça fait que je suis ici aujourd’hui à te parler, à te coacher, à créer des outils qui font une différence.
Et toi aussi, tu as ce genre d’histoire. C’est sûr.
Ce que tu oublies, c’est tout ce que ça t’a demandé
Derrière chaque réussite, il y a des efforts que toi seul(e) connais.
Te lever chaque matin pour aller en cours. Trouver l’énergie pour continuer une formation. T’occuper de tes enfants même quand tu dors trop peu. Lancer un projet alors que tu n’as aucune garantie que ça va marcher. Dire oui à quelque chose qui te sort de ta zone de confort.
Ce ne sont pas des petits gestes. Ce sont des preuves de courage, de persévérance, de choix conscients.
Mais le problème, c’est qu’on oublie. Et quand on oublie, on finit par croire qu’on n’a rien fait. Ou pire : que tout ce qu’on a fait ne compte pas vraiment.
Le piège de l’auto-dévalorisation
Ce que je vois souvent, c’est cette équation toxique :
👉 Les réussites = chance
👉 Les échecs = moi, mon incompétence, mon TDAH
Pas étonnant que l’estime de soi en prenne un coup.
Mais tu sais quoi? Il faut sortir de ce piège.
Parce que quand tu dis que tes réussites sont dues à la chance, tu t’enlèves tout pouvoir. Tu oublies ce que tu as fait, toi. Tu effaces les décisions, les actions, les efforts, les risques.
Et ça te maintient dans cette idée fausse que tu ne peux pas y arriver. Que tu n’es pas assez.
Je t’arrête tout de suite : tu es bien plus capable que tu ne le penses.
L’exercice challenge de la semaine
Alors aujourd’hui, je te lance un défi.
🧠 Trouve des preuves physiques de tes réussites.
Et affiche-les dans ton environnement.
Ton diplôme? Sors-le du tiroir, encadre-le.
Une photo d’un moment fort? Imprime-la.
Un mot que quelqu’un t’a écrit? Garde-le visible.
Même un post-it qui dit “J’ai complété ce cours-là, j’ai fait ça” — c’est suffisant.
Tu n’as pas besoin de public pour faire ça. Tu le fais pour toi. Parce que toi, tu es la personne qui doit s’en souvenir. Et ces preuves visuelles, elles vont te servir quand ton cerveau va vouloir te raconter encore que “t’as rien fait de bon dans ta vie”.
Fais comme moi : mets-le sur les murs. Même si tu penses que c’est "ventard". Spoiler : c’est pas ventard. C’est juste reconnaître ce qui est vrai.
Rappelle-toi…
Tu as peut-être un parcours atypique, chaotique, non linéaire.
Et alors?
Ce n’est pas ça qui enlève de la valeur à ce que tu as fait.
C’est ce que tu as traversé, ce que tu as appris, ce que tu as choisi malgré tout… qui compte.
Alors cette semaine, commence à construire ton mur de preuves. Et chaque fois que tu le regarderas, rappelle-toi :
“Ce n’est pas juste de la chance.
C’est moi. C’est ce que j’ai choisi. Ce que j’ai fait. Ce que je mérite de célébrer.”
Tu veux aller plus loin?
Je lance un défi de 45 jours pour apprendre à gérer ta dopamine, intégrer des habitudes de vie saines, et mieux comprendre ton fonctionnement.
Ça commence le 22 avril sur une seule plateforme. Si ça t’appelle, inscris-toi à l’infolettre sur amelieleveille.com pour tous les détails!
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C’est ma mini dopamine à moi. 😊